Actualités : l’acte d’épilation laser, le début de la concurrence déloyale

D’une situation de monopole à une situation de concurrence déloyale – où la rétrogradation de l’acte d’épilation laser réalisé par des médecins.

Zoom sur l’actualité :

L’épilation à visée thérapeutique par laser thérapeutique n’est plus un acte médical depuis une semaine (suite à la parution au JO du décret du 24 mai 2024).

C’est par un décret laconique que le gouvernement a mis fin à des décennies d’errance jurisprudentielle. Se raisonnant, enfin, à suivre les instructions européennes sur le sujet.

Ce décret met fin au monopole des médecins, dans un contexte où le métier est en crise et où la relation de confiance avec l’état est mise à mal.

Censé régler les problèmes d’inégalité entre médecin / infirmière et esthéticienne, le décret, rédigé hâtivement, et restant flou sur un certain nombre de points, rend la situation totalement inégalitaire…pour les médecins.

Le médecin, soumis à des règles déontologiques :


Le médecin, soumis à ses règles déontologiques, pratique désormais un acte non médical dans un contexte médical : pas de publicité commerciale, pas de jeu-concours, pas d’avis clients, pas de facturation simplifiée en ligne….

Alors que les professionnels du saler sont eux exemptés de ces règles.

On me répondra que la “consultation médicale initiale recommandée” devrait inverser la tendance mais soyons francs, est-ce que cette “recommandation” permettra d’inverser la tendance ? En outre, comment expliquer d’un point de vue financier l’arrivée d’une consultation médicale dans un parcours commercial alors que la médecine n’est pas un commerce ?


Le décret aurait pu aller plus loin et prendre position pour les médecins, pour rééquilibrer les règles du jeu.

L’avenir incertain pour ces médecins ?

Quel avenir alors pour les médecins qui se sont endettés ces dernières années pour investir dans des technologies de pointe, coûteuses qui vont être contraints dans leur démarche clientèle de respecter des règles déontologiques alors que leurs concurrents directs ne le seront pas ?

Continuer votre lecture

Articles suivants

Notre newsletter pour les professionnels de santé
Nos réseaux sociaux

Nous sommes sur